Camino portugais (18/10/2014) : L'arrivée à Coimbra : Condeixa a Nova - Coimbra ( 18 kms )

5 Février 2015 , Rédigé par alain pont Publié dans #coimbra, #via lusitana, #Camino, #portuguese

La veille, nous avions négocié un petit déjeuner à 8 heures ce qui est déjà bien tard pour commencer à marcher. Il est important pour les marcheurs de ne pas prendre trop de retard dès le départ. Quand nous descendons, la maison est bien silencieuse. Un tour dans la salle sombre du restaurant nous fait vite comprendre que nous sommes les seuls à être debout ! Partir le ventre vide ne nous tente pas trop. Alors, nous entreprenons de faire claquer quelques portes dont la porte extérieure du residencial. Bientôt, la femme du patron apparaît. Á moitié endormie, elle est de fort méchante humeur. Le petit déjeuner est succinct et le café absolument dégueulasse.

Pas grave. Nous partons sous une petite pluie qui nous oblige à enfiler les capes. Peu à peu, les nuages laissent la place au soleil. Nous traversons toujours des forêts d'eucalyptus au parfum enivrant.

Coimbra se dessine au loin et bientôt nous traversons sa zone industrielle. Nous voilà dans le centre ville. En dehors des quartiers trop touristiques nous dégotons un petit restaurant ouvrier qui nous sert pour six euros cinquante du porc avec salade et les inévitables frites - riz, café et boisson compris.

Nous avions prévu de rester quelques jours à Coimbra pour la visiter la célèbre cité. Notre choix se porte sur un hébergement où nous pourrions faire notre propre cuisine afin d'éviter l'inéluctable frites - riz et la cuisine un peu grasse des restaurants. En début d'après-midi, nous nous présentons à l'auberge de jeunesse « grande hostel ». Mais là, problème ! Coimbra est la principale ville universitaire du Portugal et nous sommes en plein week-end d'intégration des étudiants. Eux, leurs amis, leurs familles, leur voisins et les voisins de leurs voisins se sont donnés rendez-vous pendant deux jours dans la ville et il n'y a, paraît-il, plus une chambre de libre. On nous indique néanmoins, à tout hasard, une nouvelle auberge qui vient d'ouvrir : le NS hostel. Nous nous y précipitons et réussissons à avoir deux lits dans un dortoir de quatre que nous partageons avec deux jeunes, un brésilien et une brésilienne. Nos colocataires ne nous dérangent qu'assez peu car leurs horaires de vie sont très différents des nôtres ! De plus, les jours suivants nous pourrons avoir une chambre indépendante.

Après avoir déposé notre linge dans une laverie, nous faisons quelques courses et nous nous baladons en ville.