15 novembre 2011 : San Pedro de Atacama / Iquique
J'abandonne San Pedro de Atacama et ses nuées de touristes-sauterelles bruyants, indécents, polluants et arrogants. Deux populations vivent côte à côte sans lien ni échange autre que monétaire. Les atacamènes servent les gringos qui les paient. Je suis aussi un touriste. Mais j'essaie le plus possible d'être discret et respectueux. Je ne prélève rien et n'abandonne rien.
C'est à nouveau le désert qu'il faut traverser car celui-ci s'étend encore sur des centaines de kilomètres au nord. Je reprends la route 5, où il y a encore moins de circulation. Le soleil tape dur : 33 degrés. Décor minéral.
Je fais une longue halte à Pintados, minuscule et pauvre bourg, pour visiter à proximité le site où il y a des géoglyphes. Là, pas un seul touriste, uniquement un garde tout surpris d'avoir une visite. A flanc de collines, sont dessinées d'immenses figures. Elles ont été conçues en déblayant simplement le sol de ses roches noires. On peut ainsi découvrir des hommes, des lamas, des dessins géométriques, etc... Au total près de 400 figures sont dessinées faisant de Pintados le plus important site de géoglyphes du Chili. Ces figures datent de 1000 après JC.
J'arrive en cours d'après-midi à Iquique, importante ville de 200.000 habitants tassés au pied d'une immense falaise.
Le pauvre bourg de Pintados.
Exemples de quelques géoglyphes