Camino Portugais : (11/10/2014) La première vraie étape : Santarem - Arneiro das Milhariças (22 km)

2 Février 2015 , Rédigé par alain pont Publié dans #Camino, #portuguese, #via lusitana, #arneiro das milhariças

En ce début de Camino, nous nous servons beaucoup du guide du pèlerin pour trouver notre chemin. Bien vite, nous nous rendrons compte que le chemin jusqu'à Fatima puis Santiago est parfaitement balisé.

Ce matin, c'est le brouillard qui nous accompagne dans la traversée de Santarem endormie. Rapidement le soleil réapparaît au milieu des nuages. A la sortie de la ville, nous rejoignons un groupe important de pèlerins accompagné de voitures suiveuses. Ils ne portent pas leur sac à dos, les mécréants, mais, lors d'un de leur ravitaillement, ils nous offrent un verre de sangria. Nous hésitons quelque peu en cette heure matinale, à ingurgiter cette boisson qui malgré tout se diluera sans problème au fil des kilomètres.

Nous suivons des routes de campagne peu fréquentées au milieu d'oliviers et de vignobles.

En fin de matinée nous arrivons dans le hameau au nom évocateur de Quinta de Vale de Flores. Le groupe des pèlerins est déjà installé à l'unique café. Nous en profitons pour faire une pause et discuter un peu avec eux. Cette pause ne nous ruinera pas : 1 euro 30 pour deux cafés et six petits gâteaux.

Alors que le groupe se dirige vers une salle pour se restaurer, nous reprenons notre chemin et vers quatorze heures nous arrivons à Arneiro das Milhariças, modeste village situé au sommet d'une colline. Avec quelques difficultés, nous localisons notre chambre d'hôtes fermée en ce samedi après midi. Mauvaise nouvelle ! Pour attendre, nous nous restaurons à l'unique restaurant ouvert puis nous revenons vers notre hébergement. Le propriétaire, un vieux monsieur, nous accueille dans une belle et ancienne maison pleine de charme : la « casa o primo bazilio ». Il ne loge pas sur place et nous profitons de l'après-midi pour visiter le village, tenter vainement de trouver une épicerie ouverte pour notre dîner, et faire nos ablutions et obligations ménagères. A notre retour dans la maison, nous constatons une importante fuite d'eau qui coule du plafond de la salle de séjour. Nous contactons le propriétaire qui arrive bientôt et répare les dégâts : c'est apparemment un autre pèlerin français, occupant une autre chambre, qui a joué les vilains canards quand il s'est douché.

N'ayant rien pour dîner, bien que nous n'ayons pas vraiment faim, nous retournons dans le même restaurant qu'à notre arrivée, le seul ouvert, pour nous restaurer … d'une soupe : 6 euros 50 pour 2 !