Longue étape entre Uluru et Alice Springs. Plus de 460 kilomètres au volant de ma roulotte qui ne va à guère plus de 90 kilomètres / heure. Et cela sous un soleil de plomb et au milieu d'une nature aride et sans rencontrer âme qui vive si ce ne sont les road-trains d'enfer.
Étonnamment Alice Springs, grande ville du centre de l'Australie de 20.000 habitants, semble verdoyante. Dans cette région vivent deux communautés qui semblent totalement s'ignorer. Pour un voyageur le contraste est frappant.
D'un côté les descendants des aborigènes, absents de la modernité, très typés, très pauvres, la plupart du temps assis par terre à l'ombre d'un arbre, en cercle, en palabre ou déambulant le soir tombé en groupe. J'ai vraiment l'impression en les voyant qu'ils n'ont aucun contact avec le monde présent, qu'ils sont toujours dans leur nature sauvage.
De l'autre côté, les blancs, grands, sûrs d'eux, dominateurs, lunettes de soleil, chapeaux et 4x4, parfois même caricaturaux comme ces anciens en short et chemisette, chaussettes blanches tirées jusqu'au genoux !
Ce contraste, dans cette ville pourtant accueillante, dégage un malaise certain. En plus, on voit que la police est chargée de veiller à ce que les aborigines n'empiètent pas sur les domaines privés.
Séjour au Mac Donne Range Parc qui est un parfait lieu de séjour.
Ombre sur le sable ocre