30 octobre 2013 : Diégo-Suarez
Départ de bonne heure déjà sous une chaleur accablante. Tout à coup, le ventilateur de la voiture tombe en panne, et même quelques bouts de fils électriques astucieusement disposés n'en viennent pas à bout. Il faut dire que les chauffeurs sont les rois de la bricole et que rien ne leur fait peur. Mais là, rien n'y fait ! Bref, nous voilà arrêtés en plein milieu de nulle part. Heureusement, un gentil paysan qui revenait d'un puit nous donne son eau ce qui nous permet de repartir à petite vitesse et en refaisant le plein du radiateur régulièrement.
Dépannage en brousse (vous apercevez sur la portière, le choc consécutif à l'accrochage avec un bus lors de la remontée sur Tana) et tout au tour la campagne brulée
Finalement, vaille que vaille, et en roulant lentement, sans trop accélérer dans les montées, et en laissant aller dans les descentes, nous arrivons à Diégo-Suarez, ville à la pointe nord de l'île. Comme les autres grandes villes de Madagascar, Diégo-Suarez conserve l'empreinte des français. Les bâtiments sont tous d'époque coloniale. Certains en très mauvais état comme l'ancien palace de la ville, l’hôtel de la marine.
Nous faisons un tour de la ville en passant par le port dominé par la statue de Joffre.
Autant Tananarive est la capitale de taxis 2CV, autant Diégo est celle des taxis 4L.
Pour mon dîner de ce soir, je file au marché m'acheter mes traditionnelles et délicieuses mangues. Partout des marchands me proposent du kat à mâcher. Non merci, je n'ai pas besoin d'euphorisant.