24 octobre 2013 : Tananarive
C'est à pied que je pars visiter Tananarive. Direction la grande et centrale avenue de la Libération. Cette longue et large artère, fermée au nord-ouest par l'ancienne gare et donnant à l'autre extrémité sur le marché historique du Zuma, est envahie sur les trottoirs par des petits marchands. Ici l'on vend des voitures, là on débloque les téléphones portables, ailleurs ce sont des vendeurs de vanille ou de souvenirs.
La gare de style colonial ne reçoit plus de train. Elle est transformée en galerie commerciale.
A mi-hauteur de l'avenue de la Libération, se dresse le nouvel hôtel de ville, l'ancien ayant été incendié lors de récentes manifestations. C'est décidément une coutume malgache. Ce bâtiment a été reconstruit dans le même style.
Le marché historique de Tananarive est le Zuma, le "vendredi" en malgache. En fait il se tient tous les jours. Sur place, dans d'anciens bâtiments construits du temps des français, il y a de nombreux stands où se vendent tous les fruits, légumes et aliments. Une foule considérable se presse en permanence dans les petites allées. Les marchands débordent largement dans les rues et places environnantes.
Mes pas me conduisent ensuite vers les très nombreux escaliers de Tananarive qui étant construite sur une douzaine de collines est parsemée d'escaliers plus ou moins larges, plus ou moins abrupts. Les escaliers les plus larges et les plus fréquentés sont aussi envahis de vendeurs qui étalent leurs marchandises sur les marches. L'escalier qui mène à la place de l'Indépendance et au palais de la Présidence est en particulier le royaume des vendeurs de tampons. Il faut signaler que les tampons sont une passion malgache, surement un vieux réflexe de la puissance coloniale. Rien que sur mon passeport, à l'entrée dans le pays, j'en ai compté 6 !