Death Valley National Park (Californie / janvier 2020)
Direction le Death Valley National Park, la Vallée de la Mort. Une large, longue et profonde vallée entourée de hautes montagnes enneigées. Vu du haut des monts qui la cernent, la blanche Death Valley semble immaculée. Ce sont des dépôts de sel qui lui donnent cette couleur contrastant avec les roches multicolores environnantes. Le parc et les distances sont immenses. Aussi c'est de bonne heure que je démarre mes journées. La voiture que j'ai louée à Los Angeles est bien vaillante et subit en gémissant les pistes défoncées aux fortes déclivités. D'après les rangers du parc, l'été est ici brûlant : la vallée est située 80 mètres sous le niveau de la mer et sa forme en cuvette provoque des canicules torrides l'été. Pendant cette période, il est conseillé de prévoir 4 litres d'eau par personne !
Je suis particulièrement émerveillé par la palette de couleurs de ce décor minéral. Cela va du blanc au noir, du jaune au vert, toutes les gammes de rouge et de brun étalées par couches qui se chevauchent et se mêlent. Le ciel uniformément bleu nous domine et crée un contraste superbe.
J'ai visité et arpenté tous les sites. Certains sont particulièrement spectaculaires. Celui qui m'a le plus impressionné est le Canyon Titus. Une piste d'une cinquantaine de kilomètres serpente vers un col à 1600m d'altitude avec des points de vue époustouflants. Même si la piste est difficile, pentue, et à peine carrossable, il ne faut rater sous aucun prétexte cette excursion.