Camino portugais (21/10/2014) : Sous le soleil, exactement... : Coimbra - Mealhada (22 kms)
Reprendre notre chemin, ce matin, est facile. La sortie de CoÏmbra se fait avec regrets mais sans problème même si les banlieues de grandes villes ne sont pas d'un intérêt considérable. Depuis le départ, des flèches jaunes peintes de place en place sur les murets, les poteaux, les arbres ou à même le sol nous indiquent la bonne direction. Nous utilisons de moins en moins notre guide.
Bien vite, la petite route est ombragée et nous traversons à nouveau des forêts d'eucalyptus odorantes qui nous apportent un peu de fraîcheur. Heureusement, car la chaleur devient vite accablante. Régulièrement nous nous arrêtons pour nous désaltérer. Et dans ce cas, le Coca bien frais, avec des cubes de glace, est apprécié par les pèlerins. Heureusement l'étape de ce jour est relativement plate.
Vers quatorze heures, nous arrivons dans le village de Mealhada, réputé pour son cochon de lait à la broche. Nous sommes épuisés par la température qui avoisine les trente degrés en fin de parcours. Les jours pluvieux que nous avons connus précédemment semblent bien loin.
Un modeste restaurant nous offre pour cinq euros une soupe, un plat de viande, du riz, une boisson et un café.
Nous traversons un parc municipal à la sortie du village et trouvons avec quelques difficultés «l'auberge des pèlerins». L'aménagement est idéal. L'auberge est propre, neuve, calme et le prix modique : quinze euros par personne pour une chambre double avec salle d'eau privée. L'accueil est sympathique et attentionné. Nous souhaitons rester deux nuits pour visiter le lendemain le parc national de Buçaco. Suite à notre demande de renseignements, le responsable nous propose de nous y acheminer gratuitement avec son propre véhicule. Rendez-vous est pris le lendemain, dix heures. Après avoir mis chaussures et semelles à « ventiler » sur le rebord de la fenêtre, nous prenons notre douche et repartons en ville faire quelques emplettes pour le petit déjeuner qui n'est pas servi.
Les cartes affichées dans le salon de l'auberge nous apprennent qu'il ne reste plus que 342 km pour atteindre Santiago ! Encourageant ...