Grenade (17 novembre 2015) : l'Alhambra
Surtout n'utilisez pas les bus pour monter à l'Alhambra. Après avoir cheminé dans les ruelles, rien n'est plus agréable que de gravir la colline dans les sous-bois, au calme, seul, et accompagné du murmure des ruisseaux.
En arrivant il est conseillé de se présenter aux guichets. En effet la visite est très strictement encadrée pour ce qui concerne les horaires. Sinon, il faut préalablement réserver sa visite par internet; mais cela est assez incompatible avec l'improvisation du voyage.
Bref, armé de mon sésame, je visite doucement ce magnifique site constitué de plusieurs bâtiments et jardins. Car il faut bien comprendre que la colline de l'Alhambra regroupe le palais Nasrides, la Generalife, le Palais de Charles Quint (toujours lui !) et l'Alcazaba. Sans compter les jardins ! Ouf !
Le Palais Nasrides ne semble pas a priori spectaculaire. Il faut pénétrer à l'intérieur et parcourir les différentes salles et patios pour en découvrir la splendeur. La célèbre cour des Lions en est le lieu le plus emblématique.
Toujours sur la colline de l'Alhambra, mais à l'opposé, se trouve le délicieux petit palais d'été de La Generalife, entouré de jardins et de terrasses où les bassins, les jets d'eau et les fleurs m'émerveillent. La cour de la Sultane avec sa galerie dominant Grenade est un délice de paix.
C'est ensuite dans le Palais de Charles Quint que je me dirige. Inutile d'y passer beaucoup de temps, mais cela mérite toutefois un coup d'oeil. C'est en fait un rond dans un carré. Cet imposant bâtiment est une ode à la géométrie. Il ne fut jamais habité.
Et pour finir je visite l'ALcazaba, austère forteresse, partie la plus ancienne de l'Alhambra, offrant des vues époustouflantes sur Grenade et la Sierra Névada enneigée.