22 février 2013 : Jérusalem (deuxième jour)
Nous prenons le tram qui passe à proximité de notre appartement pour aller visiter le musée Yad Vashem. Le trajet nous fait passer près de la Knesset (parlement israëlien) que nous voyons au loin.
Nous traversons un parc paysager où se situe la tombe de Herzl, un gros bloc noir, qui consacra sa vie à la création d'un état juif.
Nous arrivons au musée Yad Vashem créé pour perpétuer la mémoire des six millions de juifs tués par les nazis. Ce musée très beau, très grave, et très didactique, retrace par un long cheminement dans une galerie tortueuse, et depuis l'origine, les persécutions, la traque et la déportations des juifs. C'est assez éprouvant de remonter ces moments historiques et dramatiques. Un bâtiment est particulièrement consacré aux enfants. A l'extérieur nous nous promenons dans le jardin des Justes où sont plantés des arbres pour chacune des personnes non-juives qui a courageusement sauvé un juif. Toute cette visite est éprouvante et émouvante.
L'entrée du musée Yad Vashem
Le Mémorial des enfants
Le jardin des Justes
Nous reprenons le tram pour aller déjeuner dans le marché typique de Mahane Yehuda. Nous déambulons parmi les étals hauts en couleur et en bruit, et nous nous régalons d'un plat de pâtes en regardant la foule effectuer ses achats avant le Shabbat.
De retour dans la vieille ville de Jérusalem, nous visitons le monastère éthiopien où vivent encore quelques moines, en montant en haut du clocher et en parcourant la crypte.
Bien vite nous filons vers le Mont des Oliviers. lieu historique de grands événements chrétiens. Après un tour parmi les oliviers vieux de deux millénaires, nous visitons le Tombeau de la Vierge Marie dans une crypte où sont suspendues des centaines d'anciennes lampes à huile.
Vite, vite, nous remontons vers le Mur des Lamentations car nous sommes en plein Shabbat et les juifs pratiquants viennent prier en foule.
Dîner au restaurant de l'hôtel Mamilla, sur les toits, en empruntant un ascenceur "shabbat" qui sans appuyer sur un bouton s'arrête à tous les étages.