25 novembre 2012 : Monastère de Namo Budha
Cette fois-ci la course est longue, et après d'âpres négociations, je prends un taxi pour le monastère de Namo Budha afin d'y passer deux nuits. Nous quittons la ville et à travers la campagne nous nous dirigeons vers ce monastère situé sur une petite montagne boisée.
Ici, les chauffeurs n'hésitent pas à s'engager sur des chemins défoncés. C'est donc en brinquebalant que j'arrive enfin au monastère de Namo Budha. Ce monastère récent et resplendissant de couleurs abrite une importante communauté religieuse et des écoles pour les petits bonzes. Il bénéficie d'une vue superbe sur la campagne environnante et sur la chaîne de l'Himalaya au loin.
Souhaitant être hébergé dans le monastère, je m'approche du bonze chargé de l'accueil et en discutant avec lui j'apprends que le monastère est fermé pour quelques jours pendant la période des congés scolaires. Ma visite perd de son intérêt.
Après avoir fait le tour du site, je décide donc de ne pas persévérer dans mes intentions et de retourner directement sur Kathmandu.
Un jeune chauffeur de taxi est justement en attente de client. Me faisant un prix correct, nous topons là. Mal m'en prends car je suis tombé sur le chauffeur le plus "fêlé" du Népal. Non seulement il embarque dans son minuscule véhicule en plus de moi qui suis à l'avant, quatre autres népalais aux places arrières, mais en plus et surtout il conduit comme un vrai fou. J'avoue que je suis un peu inquiet. Et comme il prend à travers la montagne des chemins de traverse, j'imagine vite un guet-apens. De plus je découvre rapidement qu'il a dû fumer des substances quelque peu illicites ! Mais, finalement vaille que vaille, à grand coups de klaxon, d'accélérations brutales et de coups de frein violents nous arrivons sains et saufs à destination ! Ouf !
Drapeaux de prières
Les drapeaux de prières sont des rectangles de tissu accrochés en guirlande et flottant au vent. Ils sont de deux sortes :
* les "loungta" tel que la photo ci-dessus, petits rectangles de tissu sur lesquels sont imprimés des mantras. Toujours de cinq couleurs (bleu pour la voûte céleste, blanc pour l'air, rouge pour le feu, vert pour l'eau et jaune pour la terre, et toujours dans cet ordre), ils permettent au vent qui les caresse d'emporter aux dieux les prières.
* les "darchok" (voir les photos de la journée du 16 novembre) qui sont de grandes bannières de tissu accrochées à des mâts de plusieurs mètres de haut