3 novembre 2011 : Sao Paulo / Santiago / Valparaiso
En piste donc pour la seconde étape. J'embarque pour un vol de 4 heures depuis Sao Paulo vers Santiago du Chili en survolant le Brésil, puis l'Argentine et enfin le Chili. Le ciel etant très dégagé, j'ai une magnifique vue sur les champs, les prairies, les terrains parfois semi- désertiques. Puis enfin nous traversons brièvement les Andes pour descendre immédiatement sur Santiago. Le ciel est toujours sans nuage et tout semble très sec. De l'aéroport je prends tout d'abord un bus pour aller vers le centre-ville, puis le métro afin d'arriver à la gare routière d'où je prends un bus (ouf !) vers Valparaiso : allez tiens bon, plus que deux heures de route !
La banlieue de Santiago est ... comme toutes les banlieues plus le soleil et la misère. La route traverse ensuite une belle région de vignoble semble-t-il assez célèbre : la vallée de Casablanca. Et évidemment comme toutes les régions viticoles, celle-ci est assez belle et très fleurie.
Enfin c'est l'arrivée à la gare routière de Valparaiso. Harnaché de mes deux sacs à dos (un devant, un dans le dos), je parcours environ 1 kilomètre pour aller prendre un funiculaire comme recommandé sur le site de l'hôtel où j'ai réservé une chambre. Mais le funiculaire a cessé de fonctionner depuis au moins un siècle ! Alors c'est à pied que j'entreprends l'ascension d'une des nombreuses collines très pentues de Valparaiso. Chemin faisant, je croise une vieille valparaisienne qui descend avec une canne les escaliers. Nous nous sourions et engageons la conversation : elle en espagnol, moi en "vache espagnole". Elle me demande d'où je viens et nous voilà partis pour chanter à tue-tête la marseillaise. Je vous assure que cette une belle émotion. Elle m"explique" ou du moins c'est ce que j'ai compris, que "son" (elle insiste bien sur "son") hymne national est la marseillaise!
Ici personne ne parle anglais, encore moins français... mais, vaille que vaille, on arrive à se comprendre.
Apres une montée ardue, c'est en sueur que j'arrive à l'auberge de jeunesse "Caracol", dans le quartier Bellavista.
Vite, je me débarrasse de mes sacs à dos et je vais visiter la maison musée de Pablo Neruda, la Sebastiana. Il avait bon goût, le bougre. Cette magnifique maison, construite à flanc de colline, comme tout ici, fait 5 étages et domine la baie de Valparaiso. Un beau jardin l'agrémente. Au rez de chaussée , l'entrée, au premier le salon et la salle à manger agrémentée d'un bar puis au-dessus la chambre et enfin le bureau. Le tout est dominé par une terrasse. Les vues sur la baie et les collines avoisinantes sont époustouflantes.
De retour à l'A.J, j'en profite pour contempler les dessins sur les maisons de Valparaiso qui font la fierté et également la renommée de cette ville.
Les contreforts des Andes avec à gauche la plaine argentine
Au cœur des Andes
La maison de Pablo Neruda, tel un phare dominant Valparaiso
La maison de Pablo Neruda depuis les jardins
Maisons de Valparaiso sur les collines depuis la maison de Pablo Neruda
Les décorations des maisons de Valparaiso