Courte étape à Nara (28 octobre 2017)
C'est en train que nous quittons avec regret Kyoto. Mais de nouvelles visites nous attendent et nous prenons le train pour Nara. Il y a deux gares à Nara. Quand tout est indiqué en japonais, que personne ne parle anglais, et que vous n'êtes pas dans la gare où vous pensiez arriver, c'est compliqué de trouver l'auberge que nous avons réservée.
Devant un pachinko, je ne peux me retenir d'aller y faire un tour. Les japonais sont passionnés par les jeux de hasard. Dans les grandes villes, il existe d'immenses salles de jeu nommées "pachinko". Celle dans laquelle nous pénétrons est un immeuble de 6 étages consacrés à une multitude de jeux soit en solitaire, soit en groupe. Par exemple, une salle recrée un champ de courses virtuel où de nombreux parieurs choisissent sur un écran vidéo leur cheval et leur jockey. Ces salles bardées de néons sont bruyantes au delà de ce que l'on peut imaginer. Au japon, les jeux d'argent sont interdits. Les joueurs gagnent des jetons qu'ils vont échanger quelques immeubles plus loin contre un bel et bon billet auprès de la mafia locale (généralement coréenne).
A nouveau, il bruine. Peut-être la queue du typhon pensons-nous pour nous consoler.
Au milieu des temples et sanctuaires du grand parc boisé implanté au centre de la ville, vagabondent des biches sacrées car messagères des Dieux.
Première visite de bon matin, et avant l'arrivée des flots de touristes, à l'imposant temple Tôdai-ji, son grand portail et son impressionnant Grand Bouhda Vairocana.
Nous poursuivons par la visite Nigatsu-dô et par le pavillon du Lotus.
De nombreux jeunes enfants, habillés de kimonos, sont présentés aux prêtres. Ils sont charmants.
C'est par hasard que nous assistons ensuite à un mariage shintoïste. La cérémonie est très rigoureuse. Le prêtre officie avec une assistante. Il est d'un sérieux absolu. Pas de place ici pour la fantaisie. Des chants mystérieux ponctuent l'office. Apparemment seule la famille proche y assiste.
Lors de la photo de famille nous sommes éberlués de voir le soin mis pour que tout soit parfait : les plis des costumes traditionnels des deux mariés, les gants dans les poings fermés des hommes de la famille, le maquillage revu et corrigé de la mariée, les jambes bien écartées du marié.