10 novembre 2011 : Reserva Nacional Pinguino de Humboldt
Toujours vers le nord, toujours plus chaud, toujours plus désertique.
La circulation est peu dense sur les routes. Uniquement des camions, des bus, des 4x4 et quelques voitures. La conduite est disons ... virile, et le klaxon de rigueur. Sur les pistes, il y a infiniment peu de monde. Par contre en agglomération, c'est assez dense. Les principaux problèmes viennent de l'absence d'indication de direction et aussi du fait qu'en agglomération, la plupart des rues sont à sens unique sans beaucoup de précision. Seules des flèches dessinées sur les murs à l'entrée de la rue ou un vague trait blanc au sol indiquent le sens de circulation. Par contre l'essence est peu chère : environ 1,20 euros le litre. Pour se garer dans les zones payantes, il y a un système pratique. Dans chaque rue, stationne une préposée qui délivre à l'arrivée un ticket et qui fait payer au départ.
Apres avoir passé la ville de La Serena, je quitte la route 5, qui irrigue le Chili du nord au sud, aussi appelée trans-américaine, pour prendre une très bonne piste sur 40 kilomètres et arriver à la réserve nationale des pingouins de Humboldt. Cette réserve en bordure du Pacifique est célèbre pour abriter des dauphins, des lions de mer, des loutres et autres manchots. Mais le Pacifique est agité aujourd'hui et la Conaf (équivalent à nos Eaux et Forêts) ne permet pas aux bateaux de prendre la mer. Je me contente donc d'une promenade sur la plage.
Les montagnes sont maintenant dénudées. De couleur rouge, orange, rose, pourpre, elles sont en harmonie avec l'herbe totalement desséchée brun doré de la plaine. Au-dessus brille un soleil ardent.
Après avoir repris mon coche, j'arrive le soir au village de Huasco.
Beau temps chaud toute la journée.
La piste pour la réserve nationale des pingouins de Humboldt.
la plage du village de Choros dans la réserve nationale.
Le port du village de Choros.
Une épicerie sur le bord de la piste.
Une épicerie sur le bord de la route 5.